Se dire normalien.ne; Asserting to be a "normalien". Professional identities of graduates of French "ENS": Les « identités au travail » des ancien.ne.s élèves des ENS
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
30 Ergebnisse
Sortierung:
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Biens symboliques: Revue de sciences sociales sur les arts, la culture et les idées = Symbolic goods : a social science journal on arts, culture and ideas, Heft 1
ISSN: 2490-9424
International audience ; While most representations (academic or otherwise) of graduates of elite educational institutions tend to privilege the pursuit of a distinguished career, this article proposes a focus on alumni of France's "grandes écoles" (prestigious higher education institutions) who have followed a more ordinary career path. Taking the case of former students of the Écoles normales supérieures (grande écoles orientated towards careers in government and academia) of Fontenay, Saint-Cloud, and Lyon teaching secondary education approximately twenty years after finishing their studies, statistical analysis reveals that such careers are relatively rare within the group studied, and are above all pursued by women and individuals from low socio-economic backgrounds. Analysis of interviews carried out reveals that such bifurcations are not automatically seen as a relegation; they are perceived in vastly different ways depending on gender and, in particular, social origin. Finally, we establish a typology of different forms of subjective appropriation of this experience, and of its impact on the professional, political, and family commitments of former students. ; Alors que la plupart des représentations (savantes ou non) des diplômés d'institutions scolaires d'élite tendent à privilégier la mise en scène de « belles carrières », cet article propose de s'intéresser aux diplômés de grandes écoles ayant suivi des parcours plus ordinaires. À partir du cas des anciens élèves des Écoles normales supérieures de Fontenay, Saint-Cloud et Lyon évoluant dans l'enseignement secondaire une vingtaine d'années après la fin de leurs études, une analyse statistique révèle que ces carrières sont relativement peu communes au sein du groupe étudié et surtout empruntées par des femmes et des individus issus de milieu modeste. L'analyse des entretiens permet ensuite de montrer que ces bifurcations ne sont pas systématiquement vues comme des relégations, leur perception variant fortement en fonction du genre et de l'origine ...
BASE
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Formation emploi: revue trimestrielle ; revue française de sciences sociales, Heft 129, S. 65-86
In: Formation emploi: revue trimestrielle ; revue française de sciences sociales, Heft 121, S. 107-126
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Lectures
ISSN: 2116-5289
In: Lectures
ISSN: 2116-5289
In: Lectures
ISSN: 2116-5289
In: Lectures
ISSN: 2116-5289
In: Cultural sociology
ISSN: 1749-9763
In academic research on popular music, the framing by musical genres and styles such as 'Rock', 'Jazz', and 'Electro' often seems obvious to social sciences scholars. The history, aesthetic features, and boundaries of musical idioms are major concerns for cultural studies, and the notion that musical styles shape the professional musical landscape is commonly accepted. This article is based on a survey involving 125 respondents in French-speaking Switzerland. It combines network analysis based on musical pairings during the year before the survey, with a typical socio-economic approach to understanding the features and resources of musicians. We demonstrate that the conventional approach of classifying musicians by 'musical styles' is not the most effective way to understand the structure of the musical occupational group. Instead, work pairings in music, and more broadly, sub-networks that emerge within our population, effectively group musicians according to their 'professional style' rather than their 'musical style'. The focus is not on playing 'Rock', 'Pop', or 'Jazz', but rather on performing original compositions or covers, and whether one is a unique creative artist playing concerts or a service provider performing for entertainment gigs.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 245, Heft 5, S. 36-61
ISSN: 1955-2564
L'appréciation de la mobilité sociale et de l'ouverture des élites en France se concentre habituellement sur l'accès des élèves de milieux populaires aux concours des grandes écoles les plus prestigieuses – et ce d'un point de vue politique et scientifique. On tend ainsi à négliger combien les inégalités se reconstituent une fois franchies les portes de ces établissements prestigieux. En analysant les devenirs professionnels des diplômé·es du supérieur français né·es entre 1918 et 1972 à partir de l'exploitation de la série des enquêtes Emploi de l'INSEE, nous proposons de nuancer l'idée selon laquelle l'accès aux grandes écoles serait la « voie royale » pour atteindre les positions supérieures de l'espace social français. Les analyses menées ici nous amènent à montrer combien la fonction publique a pu représenter un refuge pour les ancien·nes élèves de très grandes écoles issu·es de milieux populaires – et combien l'appétence pour le privé chez les ancien·nes élèves de grandes écoles est davantage le fait des élèves les mieux dotés socialement. Ce faisant, elles pointent l'heuristique du croisement entre deux champs sociologiques qui s'ignorent trop souvent encore : la sociologie de la mobilité sociale et la sociologie des élites.